Paris, le 17 octobre 2024 – « Le diagnostic in vitro, à la croisée des chemins de la santé de demain » : c’est sur ce thème que le SIDIV (Syndicat de l’Industrie du Diagnostic In Vitro) a organisé aujourd’hui la première Journée-Débat du diagnostic in vitro (DIV).
Alors que l’industrie du DIV doit se préparer aux transitions numérique et écologique, les sujets de régulation, de financement et de sécurisation de l’approvisionnement du marché français revêtent une importance et une urgence toutes particulières.
Industriels, professionnels de santé, décideurs publics et experts ont échangé autour d’un fil directeur commun : la valeur du diagnostic in vitro et la place qu’il doit occuper pour que le système de santé puisse bénéficier de l’efficience médicale, organisationnelle, économique et de santé publique que l’utilisation à bon escient des tests de DIV génère tout au long des parcours de santé des patients.
Des mesures de court terme doivent être déployées, dont la finalisation de la réforme du RIHN (pour un accès dérogatoire précoce à l’innovation diagnostique), la sécurisation du financement des actes innovants à leur sortie du RIHN, l’accélération de la mise en œuvre de la réglementation européenne IVDR d’autorisation de commercialisation et la délocalisation appropriée de la biologie.
Au-delà, il s’agit de reconnaître que le DIV, en limitant l’errance diagnostique, contribue à une bonne affectation de la dépense de santé, en favorisant la prise en charge précoce des patients, la médecine de précision, la juste utilisation de l’offre de soins et de médicaments, et l’éco efficience des parcours de santé. Il apporte ainsi des réponses concrètes et actionnables aux défis majeurs du système de santé et contribue à la politique de santé – renforcement de l’accès aux soins, développement de la prévention, réorganisation hospitalière.
« La recherche de plus d’efficience et de pertinence du système de soins nécessite la mobilisation de tous les acteurs, a déclaré Isabelle Tongio, Présidente du SIDIV. Cette première Journée-Débat a permis de réaffirmer notre volonté commune de dialogue et de co-construction. Elle a révélé une véritable capacité à agir ensemble pour saisir toutes les opportunités afin que le diagnostic in vitro puisse accompagner et porter la transformation de l’écosystème de santé en vue d’améliorer l’état de santé de la population, de renforcer la qualité des soins aux patients et de garantir la soutenabilité du système de santé. »